Comme Castelnaudary a son cassoulet, Aix ses calissons, Sète sa tielle… Montpellier a son Ecusson, que ses créateurs, la famille Hennebert des Délices des Anges, espèrent voir devenir le nouvel emblème gourmand de la capitale languedocienne. L’Ecusson, comme son nom l’indique, a une forme d’écusson, quelle coïncidence ! qui est aussi le nom du centre historique de Montpellier. C’est un petit biscuit à l’amande caramélisée et parfumé à l’eremorange, un agrume rare, qui ressemble à l’orange-tangerine et que la famille Hennebert cultive dans sa pépinière de Montbazin. L’Ecusson a été officiellement présenté mi-novembre, jour de l’inauguration de la nouvelle boutique Délices des Anges, rue de la Loge à Montpellier.
Emblème de la ville, l’Ecusson est aussi, en quelque sorte, l’emblème du renouveau de l’entreprise familiale des Hennebert, que les habitants du Languedoc connaissaient auparavant sous le nom de La Cure Gourmande. Après la liquidation de l’affaire, la famille, composée de Florence, la mère, Edouard, le père, Amaury et Auriane, les deux enfants, a repris une partie de son activité historique (depuis 1998) de biscuiterie et confiserie, désormais nommée Délices des Anges.
La biscuiterie artisanale propose une multitude (350 références) de biscuits, sablés, madeleines au miel de châtaigniers et à la fleur d’oranger, calissons revisités, navettes à la bergamote, croquants aux amandes, cakes, confitures, caramels, bonbons de chocolat… fabriqués à proximité avec des ingrédients de proximité. Hormis le sucre, tout provient de la région Occitanie. Prochainement, l’Ecusson de Montpellier sera fabriqué devant les clients, en boutique.
Les Délices des Anges a un petit réseau de neuf boutiques, deux à Montpellier (rue de la Loge et Polygone), au Grau-du-Roi, à Aigues-Mortes, à Uzès et à Nîmes. La marque est aussi présente au Cap d’Agde, à Marseille et à Saint-Paul-de-Vence.